La place des jeunes marocains dans la politique.
Le 25
novembre 2011 nous avons eu l’occasion
de vivre le moment le plus important de la vie politique de notre pays. Les
élections législatives qui ont eu lieu suite
à un référendum constitutionnel le 1er juillet de la même année, ont eu un taux
de participation officiel de l’ordre de 45 % de marocains inscrits sur les
listes électorales. A l’issue de ce scrutin le parti de la justice et du développement (le
PJD) est le premier parti en nombre des suffrages recueillis et en nombre de
sièges de députés à la chambre des représentants.
Ce taux
de participation reste très faible et décevant, même s’il est plus élevé que
les 37% des dernières législatives de 2007, reste faible pour l’enjeu du
scrutin, inférieur au taux de participation des législatives de 2002 et surtout
au taux de participation au dernier
référendum.
Le défi de l’insertion des jeunes dans la vie politique au Maroc
La majorité de la population marocaine est
constituée de jeunes, presque 30 % de la
population du pays, elle constitue à la fois une formidable chance et un
immense défi.
Les
jeunes marocains d’après les observations et les statistiques sont moins tentés
par l’exercice démocratique que leurs aînés. Les jeunes électeurs ont
toujours affiché un taux de participation inférieur aux groupes plus âgés.
Cette
faible participation remonte au faite que les jeunes marocains ne croient pas aux
hommes politiques, ces derniers
n'abordent pas des sujets qui
sont importants pour la jeune population.
En outre
les jeunes ne participent pas à la politique
car la formation scolaire ne fait que les en écarter. En fait pour
s’intéresser à la politique il faut
avant tout la connaître et la comprendre, mais cela n'est possible que
si l'on a accès à cette connaissance. Le lieu du transfert de la connaissance
reste par excellence l'école.
Les
jeunes s’intéressent à d’autres forme d’action et d’expression politiques, en
effet ils préfèrent participer à des
groupes et des associations qui défendent les droits de l’homme, la protection
de l’environnement écologique… et qui lutte contre la guerre, les inégalités
sociales, la pauvreté …